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L'Ouvr'âge
20 juillet 2013

LES ORPHELINES D'ABBEY ROAD, Tome 1, d'Audren

Les Orphelines d'Abbey Road, Tome 1 : Le Diable Vert, Audren, L'Ecole des Loisirs, 2012, 281 pages, 14.80€, 9782211209878.

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Résumé:

L’orphelinat d’Abbey Road ne s’est pas toujours appelé ainsi. Son véritable nom, il vaut mieux ne pas le connaître. Il vaut mieux ne pas poser de questions, non plus, ni sur ce sujet ni sur aucun autre. Soeur Ethelred n’aime pas que les enfants posent des questions. Elle dit que Dieu apportera toutes les réponses. Ses réponses à elle, ce sont les punitions. Ce soir, comme chaque soir, les pensionnaires ont dit leur prière et soeur Ethelred a coupé l’électricité dans le dortoir. Mais Joy ne peut pas dormir. Elle pense au souterrain que son amie Margarita a découvert sous l’abbatiale. Qu’y a-t-il au bout de ces couloirs qui sentent le soufre ? Pourquoi Prudence ne parle-t-elle plus depuis qu’elle les a visités seule ? De quoi a-t-elle si peur ? D’où vient cette étrange brûlure sur son bras ? Que cache le mince sourire de Lady Bartropp, la bienfaitrice de l’orphelinat ? Et pourquoi la petite Ginger chante-t-elle sans cesse une chanson en latin sans même s’en apercevoir ? Les réponses sont peut-être là, tout près, dans un autre monde.

Mon avis:

Ce premier tome inaugure une nouvelle série d'Audren, à l'atmosphère étrange, entre fantastique et classique, dans laquelle évolue des personnages aux caractères très divers. Le décor est planté, les ingrédients sont progressivement mélangés, et malgré un manque de rythme qui rend la lecture moins palpitante que prévue, je me suis prise au jeu, et j'aimerai maintenant savoir ce qu'il va se passer dans les tomes à venir. Il m'a manqué une sorte de liant, d'unité, et comme dans d'autres séries fantastiques destinées à un peublic assez jeune, j'ai trouvé qu'il y avait un petit manque de profondeur dans le caractère des personnages, notamment celui de Joy. Le roman est raconté de son point de vue, à la première personne, mais je n'ai pas une seule seconde ressenti quoi que ce soit pour elle, à telle point que j'ai eu l'impression de suivre le point de vue d'un narrateur externe.

En dehors de cela, l'univers imaginaire est très peu abordé, plus onirique qu'autre chose dans ce premiier tome, il sera à découvrir dans les suivants... L'orphelinat n'apporte pas franchement de bonheur aux jeunes pensionnaires, si ce n'est au travers de leur amitié, et de la présence chaleureuse de Lady Bartropp. Et on est loin des facéties d'autres romans se passant dans ce genre d'univers clos, le sourire est parfois là, mais j'ai manqué d'un peu de légereté, et de réalisme pour trancher avec l'imaginaire d'Alvénir. L'atmosphère générale de l'histoire m'a rappelée "Le Chateau de Hurle" ou encore Dickens et séduira les amateurs de littérature anglo-saxonne à coup sûr (même si Audren est une auteur française, on sent les inspirations venues d'ailleurs!)

Bref, ce premier tome à les défauts des tomes introductifs, mais il donne cependant envie d'en savoir plus. Je ne sais pas où l'auteur va nous emmener, mais j'espère qu'on sortira des sentiers battus assez vite dans le second tome. Un gros coup de coeur néanmoins pour les couvertures pagnifiques signées Christel Espi

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